J’ai coorganisé avec Arnaud Simion, député de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, une rencontre avec les syndicats de Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space ce vendredi 18 avril à Labège. Ces entreprises, véritables fleurons de l’industrie spatiale, envisagent de supprimer un nombre important de postes, notamment dans la région toulousaine. La situation est plus que préoccupante.
Lors de ces échanges, plusieurs problématiques ont été relevées : un manque d’actions concrètes et de vision stratégique de la part du gouvernement, une communication descendante quasi inexistante, un manque de transparence, de dialogues, et le constat de véritables risques psycho-sociaux pour les salariés impactés. Chez Thales Alenia Space, le nombre de consultations à l’infirmerie a été multiplié par 14 !
Le défaut d’intervention de l’État est d’autant plus incompréhensible, qu’il est actionnaire de ces entreprises.
En tant que députés, notre rôle est d’interpeller le gouvernement sur ces sujets. C’est ce que j’ai fait auprès d’Éric Lombard, lors de la séance de Questions au gouvernement du 18 mars, même si sa réponse a été, disons-le clairement, décevante. On ne peut pas en rester là. Il faut porter ce message à l’échelle nationale, d’autant plus que le marché de l’aérospatial est estimé à 1000 milliards d’euros d’ici 2040.
