La semaine dernière, la guerre en Ukraine a occupé une place centrale dans les travaux à l’Assemblée nationale, faisant l’objet d’une déclaration du Gouvernement suivi d’un débat dans l’après-midi du lundi 3 mars.
Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée, a rappelé lors de ce débat un principe fondamental : notre soutien à l’Ukraine doit être indéfectible. Nous soutenons sans réserve le rétablissement de la souveraineté ukrainienne dans ses frontières internationalement reconnues depuis 1991. Ce soutien ne se limite pas à des déclarations, il doit ainsi se traduire par des actes concrets afin de garantir que l’Ukraine retrouve sa pleine autonomie et que les principes du droit international soient respectés.
Dans un monde où les équilibres sécuritaires sont bouleversés, nous devons faire preuve de clarté et de détermination : la France et l’Europe ne peuvent faiblir face à l’agression russe.
Ce n’est pas seulement un combat pour l’Ukraine, c’est un combat pour nos valeurs, pour la paix en Europe et pour la sécurité collective. La résistance héroïque du peuple ukrainien face à l’agression russe ne peut être que saluée et doit être soutenue par des actions tangibles de la part des États européens.
Nous devons être à la hauteur de cet enjeu historique. La guerre en Ukraine est le reflet de la lutte pour l’avenir de l’Europe, de la souveraineté des nations et de l’ordre international basé sur le respect du droit. En tant que républicains et Européens, nous avons la responsabilité de rester fermes dans notre engagement, de continuer à soutenir l’Ukraine avec des moyens financiers, humains et diplomatiques, et de défendre sans faiblir la justice pour les victimes de la guerre.
Notre engagement ne vacillera pas. Défendre l’Ukraine, c’est défendre notre modèle de société, nos libertés et notre avenir commun. L’Europe doit rester unie et déterminée dans cette crise. Nous serons au rendez-vous, et nous agirons dans l’intérêt de l’Ukraine et de l’ensemble de l’Union européenne.
Retrouvez ci-après l’intervention de Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et Apparentés, lors du débat du 03 mars dernier.